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L'Inde et les métiers de rue !

L’Inde est le pays des métiers de rue ! Cela va du vendeur de journaux qui hurle à votre fenêtre tous les matins à 6h, précédé d’une heure par le vendeur de tomates, au nettoyeur d’oreilles qui rôde avec son appareil de torture sur CP –Connaught Place. Pour traverser la rue et rejoindre le cireur de chaussures, en général un enfant de 9 à 13 ans, il faut éviter de se faire renverser par les différents membres de la catégorie de vendeurs à pédales. Ces sont les plus fréquents, et comprendre qu’ils vendent quelque chose n’est généralement possible qu’après un temps d’adaptation. Celui qui transporte des plantes est un fleuriste qu’il faut arrêter en criant, exercice difficile puisque lui-même ameute les clients en s'égosillant, et qu’en plus, tous les vendeurs à pédales crient autour de lui.

         Attachée à cette catégorie, il y a celle, confrérie très impressionnante, des transporteurs à pédales. Le vélo est en effet le moyen de locomotion le plus courant en Inde, seulement, puisqu’il est, avec le piéton, le moins reconnu sur l’échelle sociale de la jungle urbaine, son conducteur se doit d’être très habile et vigilant, n’hésitant pas à se jeter à terre pour éviter une voiture/moto/bicyclette/auto-rickshaw/éléphant qui lui aurait coupé la route (et surtout sans la/le/les toucher).

A côté du cireur de chaussures, il y a le faiseur de salade. Il passe sa journée à couper délicatement Concombres/Tomates/ Oignons etc. et à soigner l’esthétique de son présentoir ! Attention cependant, il est dangereux pour toutblanc/touriste qui aurait oublié d’avaler sa tablette d’anti-diarrhéique quotidienne. On évitera aussi son ami le faiseur de salades de fruits qui rajoute sournoisement à la fin de sa préparation, une bonne dose de Masala et de Sel ..

            Pour finir dans cette rubrique, je souhaitais réserver une mention spéciale au détendeur des pèse-personnes. Ils sont de moins en moins nombreux dans les rues de Delhi à guetter un être potentiel à peser, d’autant plus qu’ils sont les premières victimes de la mécanisation du travail, au fur et à mesure remplacés par des balances automatiques qui pour 1 roupie (0,0142857€) vous font discrètement connaître votre poids, imprimé sur un petit billet cartonné !